diastole

diastole [ djastɔl ] n. f.

• 1541; gramm. v. 1340; gr. diastolê « dilatation »

♦ Physiol. Phase de dilatation du cœur et des artères qui alterne avec la phase de contraction ou systole.

● diastole nom féminin (grec diastolê, dilatation) Période qui suit la contraction du cœur, au cours de laquelle les oreillettes et les ventricules se remplissent de sang(par opposition à systole).

diastole

n. f. PHYSIOL Période de repos du coeur, pendant laquelle les ventricules se remplissent et se dilatent sous l'effet de l'afflux sanguin. La diastole succède à la systole.

⇒DIASTOLE, subst. fém.

A.— PHYSIOL. Phase périodique du cycle cardiaque pendant laquelle une cavité se dilate et se remplit de sang. Diastole artérielle, auriculaire, ventriculaire. Synon. dilatation; anton. contraction, systole. Le sang veineux qui arrive à chaque diastole détermine le cœur à se contracter (CUVIER, Anat. comp., t. 1, 1805, p. 95). Absol. La diastole. La diastole ventriculaire.

— P. métaph. [En parlant d'un mouvement cyclique, d'une succession de temps forts et de temps faibles] Synon. flux, pulsation, rythme. L'homme est comme les artères, il n'agit qu'en vertu de la « systole » et de la « diastole » (DU CAMP, Mém. suic., 1853, p. 46). Il y a une diastole et une systole de l'argent : inflation et déflation (MORAND, L'Eau sous les ponts, 1954, p. 57).

Rem. L'oppos. explicite diastole-systole montre que la métaph. n'est pas lexicalisée au sens figuré.

B.— LINGUISTIQUE

1. GRAMM. (en gr. anc.). Signe par lequel on sépare les éléments d'un mot composé.

Rem. Attesté ds la plupart des dict. du XIX^e s. ainsi que ds Lar. 20^e et QUILLET 1965.

2. VERSIF., inus. Licence prosodique qui consiste à allonger une voyelle brève (cf. MAR. Lex. 1951).

Prononc. et Orth. :[]. Enq. :/djastol/. Ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. I. Ca 1370 « diérèse ». (J. LE FÈVRE, Matheolus, éd. A.-G. van Hamel, I, 189). II. 1541 diastole (J. CANAPPE, [trad. de Galien], Du mouvement des muscles, p. 16); 1560 diastolé, subst. masc., anat., (A. PARÉ, II, 9 ds HUG.); 1630 subst. fém. en gardant la cistole et diastole (AUBIGNÉ, Œuvr., II, 499 ds GDF. Compl.). Empr. au gr. proprement « écartement, séparation », spéc. « dilatation (des poumons, du cœur) » également terme de gramm. « sorte de virgule pour séparer 2 mots ». Fréq. abs. littér. :14.

DÉR. Diastolique, adj. physiol. a) De la diastole. Onde, phase diastolique, b) Qui a rapport à la diastole. Roulement, souffle diastolique (Méd. 1966). En paralysant l'action des pneumogastriques, il [le sulfate d'atropine] empêche ou supprime l'effet des poisons diastoliques, comme la muscarine (Roger ds Nouv. Traité Méd., fasc. 6, 1925, p. 13). — []. — 1^re attest. 1546 mouvemens diastolicques & systoliques (RABELAIS, Tiers Livre, éd. Marty-Laveaux, t. 2, chap. 4, p. 33); de diastole, suff. -ique.

diastole [djastɔl] n. f.

ÉTYM. 1541; en grammaire, « diérèse », v. 1370; du grec diastolê « séparation », de diastellein « séparer en deux ».

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♦ Physiol. Mouvement de dilatation du cœur et des artères qui alterne avec le mouvement de contraction (systole). || Le sang pénètre dans le cœur par la diastole.

1 (…) il verra le cœur animé de mouvements rythmiques. C'est à cette double période de contraction et de relâchement qu'on donne le nom de systole et diastole.

P. Vallery-Radot, Notre corps…, IV, p. 43.

2 (…) on vérifie d'abord la vie aux battements du cœur. Il est très important que ce soient des battements; mais que la diastole soit un repos de la systole, et que ces petites morts entretiennent la vie, explication qui n'est qu'une constatation, Sengle s'en foutait comme du savantasse, son quelconque auteur.

A. Jarry, les Jours et les Nuits, in Œ., Pl., t. I, p. 794.

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DÉR. Diastolique.

Encyclopédie Universelle. 2012.